Tout savoir sur les verres solaires
Les types de verres
Il existe 6 types de verres solaires :
– Les unis : Type de verres classique, la teinte est uniforme partout sur le verre.
– Les dégradés : Verres très mode, les dégradés ont une teinte plus claire en bas qu’en haut du verre. L’intérêt est surtout esthétique, le dégradé donnant un effet « fumé » très mode. Mais ça peut aussi avoir un intérêt pratique, notamment si vous lisez au soleil, ce qui sera plus confortable grâce à la partie basse du verre moins foncée.
– Les polarisés : Verres solaires idéaux, les verres polarisés coupent (en plus des autres) la moitié des rayons lumineux qui rebondissent sur les surfaces, les empêchant d’atteindre l’oeil. Ainsi, l’éblouissement est encore moins marqué qu’avec des verres solaires classiques. Mais surtout, cela permet de supprimer les reflets sur les surfaces réfléchissantes (comme le tableau de bord de la voiture qui se reflète dans le pare-brise l’été par exemple). Ces verres sont donc particulièrement conseillés pour la conduite, les sports nautiques et les sports d’hiver. Mais en réalité, ils sont aussi idéaux en toute circonstance de forte luminosité car ils limitent encore plus l’éblouissement que les verres solaires classiques et surtout ils dégagent la vue et améliorent les contrastes de couleurs. Ils permettent ainsi de profiter pleinement de la nature en améliorant la perception de ses contrastes tout en respectant ses couleurs naturelles (si le verre polarisé est gris ou vert, beaucoup moins s’il est brun). Seul défaut du verre polarisé : on ne voit plus grand chose quand on passe dans une zone sombre ou dans une zone d’ombre, particulièrement le sol. Ca peut ponctuellement être gênant, par exemple lors de la pratique d’un sport d’hiver au moment où on traverse une zone d’ombre, car la piste n’est pas éclairée et le peu de lumière qui vient d’elle est à moitié coupé par le polarisé. En dehors de cette petite gêne, le verre polarisé sera idéal.
– Les flashs : Les verres « flash » sont des verres à l’aspect extérieur brillant, légèrement miroité. Ils ont été créés pour ceux désirant avoir un effet brillant et miroir sur les verres mais léger. L’intérêt est purement esthétique.
– Les miroirs : Très à la mode depuis quelques années, les verres miroirs ont une couleur extérieure très brillante au point que la personne en face peut y voir son reflet. D’origine à visée purement esthétique, les verres miroir ont aussi l’avantage de rejeter davantage les rayons lumineux, permettant à la teinte de protéger davantage les yeux contre l’éblouissement du soleil. Et autre avantage, avec de tels verres on est sur que personne ne verra nos yeux, ce que certaines personnes apprécient et ne trouvent pas forcément avec des verres solaires classiques. Point important : le miroir est perçu par les autres, le porteur perçoit de son côté une teinte classique (brun, gris, ou vert).
– Les photochromiques : Ce sont des verres transparents qui foncent au soleil en fonction de l’intensité des UV et/ou de la lumière. Ils sont généralement portés avec une correction (car de base ils sont transparents) et par des personnes assez sensibles à la lumière ou/et travaillant en extérieur. L’avantage est que la teinte s’adapte à la luminosité et aux réflexions lumineuses. L’inconvénient est que la teinte ne se contrôle pas, les verres fonçant aussi par temps gris s’il y a des UV, et mettant plusieurs minutes avant de s’éclaircir quand le porteur passe en intérieur.
La protection solaire :
Les UV :
Première chose à savoir quand on parle de protection : les lunettes solaires vendues sur le marché européen doivent obligatoirement filtrer 100% des UV. Cette norme européenne est indispensable pour la mise sur le marché d’une paire de lunettes de soleil dans tous les pays membres de l’UE. Cependant, cette obligation est déclarative, personne ne vérifie que ce soit bien le cas sauf lors de contrôles. On peut donc estimer que les marques connues respectent plutôt bien cette règle (vu que c’est le coeur de leur métier et que leur image est engagée) mais on peut avoir moins de certitudes pour des marques non spécialisées ou obscures, notamment celles vendues sur les marchés ou en grande surface. Nous vous conseillons donc de vous diriger vers des marques connues, surtout pour les enfants, et d’acheter en priorité chez des professionnels de confiance et spécialisés comme les opticiens. En dehors, ne comptez pas trop sur ce que vous avez acheté pour une exposition prolongée. On ne sait jamais. Autre chose à savoir sur les UV : les verres qui en filtrent 100% les filtrent….en face avant. Autrement dit, si des rayons rebondissent sur l’arrière du verre pour atteindre votre oeil, vous prendrez tous les UV. Il existe aussi des verres qui filtrent les UV en face arrière mais c’est plus rare. Autrement dit, il faut donc s’assurer que la monture soit bien ajustée, pas trop éloignée du visage et suffisamment couvrante, surtout pour les enfants.
Les catégories solaires :
Vu que les lunettes de soleil se doivent légalement de filtrer 100% des UV, quand vous faites un choix de verre ce choix repose donc plus souvent sur la couleur et la « catégorie solaire ». Cette « catégorie solaire » définit la protection du verre face à la force d’éblouissement du soleil, et est définie précisément en fonction de la quantité de lumière qui passe à travers le verre. Il existe 5 catégories :
– Catégorie 0 : Le verre laisse passer 80% à 86% de la lumière. Cette teinte est surtout destinée aux personnes un peu photosensibles (sensibilité à la lumière supérieure à la moyenne), de manière à les protéger en permanence de leur sensibilité sans les gêner dans leur quotidien.
– Catégorie 1 : Le verre laisse passer entre 43 et 80 % de la lumière. Cette teinte est destinée aux personnes particulièrement photosensibles pour lesquelles la catégorie 0 ne suffit pas. Elle est aussi parfois utilisée pour des raisons esthétiques dans la vie de tous les jours quand le soleil n’est pas intense ou en intérieur (type Tony Stark dans Iron Man)
– Catégorie 2 : 1ère teinte pouvant être qualifiée de protectrice pour la plupart des gens, la catégorie 2 laisse passer entre 18 et 43% de la lumière du soleil (souvent entre 21 et 29% sur la plupart des modèles). Elle est indiquée en cas de luminosité moyenne, typiquement pour un temps gris clair un peu aveuglant ou en cas de journées avec éclaircies et principalement pour des usages urbains ou campagnards (idéal à mi-saison voire en hiver et jusqu’à la moitié du printemps maxi).
– Catégorie 3 : C’est la catégorie de référence en lunettes de soleil. Elle laisse passer entre 8 et 18% de la lumière. La protection est donc idéale en cas de temps ensoleillé et quel que soit l’environnement (ville, campagne, mer et montagne). Les teintes classiques laisseront en général passer entre 13 et 15% de la lumière, les teintes miroir et polarisées entre 9 et 12%.
– Catégorie 4 : C’est la catégorie maximale, conseillée uniquement pour des conditions lumineuses extrêmes, ne laissant passer qu’entre 3 et 8% de la lumière. Du coup, elle est interdite pour la conduite car la teinte réduit la perception des contrastes et des détails en dehors des conditions lumineuses exceptionnelles. Il vaut mieux éviter de la porter en dehors de ces conditions également car si on s’habitue à la porter dès qu’il y a du soleil on risque de développer une photosensibilité anormale car on s’habituera à trop priver les yeux de lumière. Chose importante à savoir : il vaut mieux éviter de la choisir pour des enfants car leur vision doit se développer le plus naturellement possible. Une teinte trop forte portée régulièrement empêcherait la vision de l’enfant de se développer normalement car les couleurs ne seraient pas perçues naturellement et pas suffisamment de lumière atteindrait ses yeux, condition essentielle pour le développement correct de sa vision. Sachant que les yeux des enfants doivent surtout être protégés des UV, une catégorie 3 suffira largement pour eux. Pour les adultes, en cas de sensibilité à la lumière très forte et déjà présente, cette teinte peut éventuellement être prescrite ou conseillée par un médecin pour les temps ensoleillés en toute circonstance. Pour la majorité des gens, la catégorie 4 sera donc surtout conseillée pour les conditions lumineuses extrêmes comme en haute montagne pour de l’alpinisme ou de l’exploration de sommets et de glaciers ou bien pour des traversées dans le désert. Plus couramment, elle peut être utilisée pour les autres activités de montagne en plein soleil et éventuellement pour des activités nautiques qui exposent à beaucoup de réflexions lumineuses.
Les couleurs
Il existe aujourd’hui une infinité de couleurs possibles pour les verres. Mais il demeure 3 teintes classiques et historiques qui sont les plus répandues et généralement les plus confortables à porter : le brun, le gris et le vert. Chacune a des caractéristiques propres :
– Le Brun : Il va augmenter les contrastes de couleur. Elles paraitront donc souvent plus vives mais du coup moins naturelles, comme forcées ou altérées. De nombreuses personnes auront aussi l’impression d’être moins protégées. Pour ces raisons le brun est la couleur la moins choisie parmi les classiques. Mais elle peut aussi provoquer un effet enveloppant dû à la chaleur de la teinte et se révèle particulièrement agréable dans certaines circonstances comme en pleine montagne l’hiver. L’augmentation des contrastes permet effectivement de mieux discerner les pistes enneigées, raison pour laquelle la majorité des masques de ski sont fabriqués à partir de cette couleur. En dehors de ces usages la teinte sera moins indiquée.
– Le Gris : Tirant un peu vers le bleu, le gris est la couleur la plus populaire, la plus choisie par les personnes car, en plus d’être sobre et passe partout, elle donne la sensation de protéger correctement les yeux tout en respectant le mieux l’aspect naturel des couleurs. Le gris évoque donc une sensation très confortable à la majorité des gens.
– Le Vert : Inventé par Ray Ban il y a maintenant près d’un siècle (d’où son nom en France de « gris américain » ou « gris US »), le vert se veut comme étant le meilleur compromis entre le gris et le brun. Par rapport au gris il offre une couleur moins classique, plus mode et tendance, voire vintage, tout en offrant un peu plus de contrastes de couleurs. Et par rapport au brun il offre une sensation plus naturelle et confortable au port tout en respectant davantage les couleurs naturelles. Le vert est donc très souvent choisi aussi derrière le gris.
Cas particuliers : le Jaune et le Rose. Ce sont des teintes un peu spéciales mais idéales pour certains usages :
– Le Jaune : Il sera notamment idéal en cas de conduite la nuit, encore plus en conditions de pluie car cette couleur atténuera l’aspect éblouissant des phares de voiture tout en réduisant le manque de visibilité dû à la pluie et aux reflets des phares qu’elle provoque à la surface du béton. L’augmentation des contrastes de nuit fait de cette couleur l’alliée idéale pour les conducteurs nocturnes. Pour ceux qui utilisent beaucoup les écrans avant d’aller dormir, cette teinte permettra également de réduire le temps d’endormissement en filtrant en bonne proportion la lumière bleue qu’ils émettent, évitant ainsi d’empêcher la production de mélatonine par le cerveau (l’hormone du sommeil).
– Le Rose : Cette couleur sera idéale pour les conditions de faible visibilité également. Le jaune étant surtout utilisé pour la conduite, le rose est plus souvent utilisé pour la montagne en cas de passage dans les nuages, de brouillard, ou encore de temps très neigeux. Mais le jaune est parfois utilisé également pour la montagne et peut aussi faire l’affaire en cas de mauvaise visibilité.
N.B : Il existe une idée selon laquelle il faudrait choisir une couleur plutôt qu’une autre en fonction de son défaut visuel. Les myopes préfèreraient ainsi le brun (proche du rouge) et les hypermétropes le gris (proche du bleu et du vert dans le spectre lumineux). Attention : c’est complètement faux. Il s’agit en réalité d’une idée reçue, une légende urbaine qui s’est développée chez un bon nombre d’opticiens et qui s’est transmise ainsi à la population. Cette idée vient d’un test de vision très célèbre que les opticiens découvrent pendant leurs études (le test rouge/vert). Lors de ce test, les myopes préfèreront les lettres sur fond rouge et les hypermétropes les lettres sur fond vert, laissant apparaitre une préférence de couleur en fonction du défaut visuel. Problème : dans la vie de tous les jours nous ne sommes pas dans des conditions de test. Cette préférence n’est réelle que si la personne est myope (ou laissée myope) ou bien hypermétrope sans accommodation possible (donc laissée hypermétrope). Souvent, il faut rajouter des verres devant les yeux de la personne testée pour l’empêcher de compenser son défaut visuel pour que ça fonctionne. Or, dans la vie de tous les jours, beaucoup d’hypermétropes accommodent et les myopes portent une correction visuelle. Dans l’écrasante majorité des cas le défaut visuel est donc compensé et la préférence de couleur disparait. Il n’y a donc pas de préférence de couleur en fonction du défaut visuel dans la vie de tous les jours hormis dans de rares cas (hypermétropes presbytes et myopes ne portant pas de correction ou étant mal corrigés par exemple). Ce qui n’empêche pas d’être myope et de pouvoir préférer quand même le brun bien entendu mais ce n’est pas automatique ni obligatoire.
La qualité des verres
Il n’existe que très peu de différences de qualité entre les verres solaires. Ils seront généralement tout aussi qualitatifs et confortables les uns que les autres pour la plupart des gens. La sensation de confort dépendra donc surtout :
- De la catégorie de la teinte choisie par rapport à l’usage.
- De la couleur choisie et du confort personnel ressenti avec.
- De l’adéquation entre le type de verre choisi et l’activité pratiquée avec.
- De la présence d’un traitement polarisé ou non : Le polarisé est généralement au dessus du lot et représente le verre solaire ultime. C’est le seul type de verre qui donnera la sensation d’une vraie différence de confort et de qualité par rapport aux autres verres, mais pas dans toutes les activités. En ville par exemple on ne sentira quasiment aucune différence de confort entre un verre polarisé et un autre verre solaire non traité (sauf lors de la conduite).
Ces critères représentent 95% du confort ressenti avec un verre solaire et 85% de sa qualité. Ce sont donc les critères les plus importants et ils sont très souvent suffisants. Quelques détails supplémentaires complètent toutefois ces chiffres et peuvent déterminer une différence de qualité supplémentaire entre les verres :
– Le type de fabrication : Une teinte peut être fabriquée de 2 façons : en surface ou dans la masse. La teinte de surface est une couche colorée apposée à la surface extérieure du verre après sa fabrication, tandis que la teinte dans la masse est injectée au moment de la fabrication du verre, à l’intérieur, et « rempli » ou « colore » toute la matière du verre, de l’intérieur jusqu’à la surface. La teinte de surface est donc plus exposée et plus fragile que la teinte dans la masse en étant sujette à altération suite à de l’érosion, à l’exposition aux éléments environnementaux (pollution, produits chimiques, etc) et aux variations de température. Cependant, ce sont des cas assez rares et la teinte de surface tient généralement très bien dans le temps pour l’écrasante majorité des individus. Il existe un cas à part cela dit : le sel marin. Quand on vit au bord de la mer, l’air iodé et composé partiellement de sel de mer peut abimer à terme la teinte de surface. Mais généralement la monture aussi est concernée, donc la teinte n’a généralement pas une durée de vie inférieure à la monture. Ca peut arriver cela dit.
– Les traitements intégrés : La très grande majorité des verres solaires est fabriquée sans traitements supplémentaires car ces verres sont portés beaucoup moins souvent que des verres de vue transparents. En toute logique, ceux fabriqués avec des traitements apportent donc une qualité supplémentaire. Les traitements vraiment utiles pour un verre solaire sont (en dehors du polarisé) : le durci, l’anti-reflet et l’anti-uv. Le durci va apporter au verre une résistance supérieure aux micro-rayures. L’anti-reflet va empêcher d’être gêné par des reflets parasites qui peuvent apparaitre dans le champ visuel en se reflétant à la surface du verre. Enfin, l’anti-uv va apporter une protection supérieure en filtrant les UV qui rebondissent sur la face arrière du verre pour atteindre l’oeil. De tous ces traitements, le durci est sans doute le plus important pour améliorer la durée de vie du verre et donc sa qualité. L’anti-reflet sera le moins intéressant car les reflets parasites ne sont pas vraiment nombreux ou gênants dans les faits, et l’anti-reflet n’est pas toujours bien fabriqué et se révèle parfois plus gênant qu’autre chose. L’anti-uv pourra être intéressant mais seulement si la monture n’est pas totalement couvrante ou pas assez proche du visage. En dehors de ces cas les rayons du soleil ne passeront pas entre la monture et les yeux donc il ne sera pas vraiment utile.
– Le matériau : La plupart des verres produits aujourd’hui sont en matériau plastique. Cela leur procure une très grande résistance aux chocs et aux chutes. Mais cela rend aussi leur surface plus fragile face aux rayures. Les verres en matériau minéral (du vrai verre) résisteront beaucoup plus aux rayures, mais ils seront moins solides en cas de choc ou de chute et seront un peu plus lourds. Il n’y a donc pas vraiment de différence de qualité entre les 2 mais il peut y en avoir une en fonction de vos activités et de vos usages. Si vous les utilisez pour la vie de tous les jours ou les vacances, le matériau plastique sera souvent le meilleur. Mais si vous faites des activités plus sujettes à provoquer des rayures (type travail de bâtiment en extérieur) alors le verre minéral sera meilleur. Ce dernier est aussi reconnu comme ayant une meilleure durée de vie car résistant mieux aux agressions extérieures et étant toujours fabriqué avec une teinte dans la masse. Si vous voulez une paire qui dure longtemps et que vous n’êtes pas maladroit(e) et plutôt soigneux(se), le verre minéral sera donc le meilleur choix en terme de qualité. Cependant, peu de marques le proposent (Ray-Ban est la marque qui l’utilise le plus et fait un peu exception).
– La marque : La marque de la monture peut aussi jouer sur la qualité de fabrication des verres. Même si l’écrasante majorité se concentre surtout sur la qualité de la monture, son design et son prix, certaines marques prennent particulièrement soin de la qualité des verres aussi et de leur durée de vie. C’est par exemple le cas de Ray-Ban, marque la plus vendue en solaire à juste titre car elle possède l’un des meilleurs rapports qualité/prix aussi bien sur les montures que sur les verres. C’est l’une des seules marques à fabriquer encore des verres minéraux pour ses solaires notamment, et pour un bon nombre de modèles. Sur notre site vous trouverez aussi un autre bon élève : la marque créateur Woodys qui a veillé à la qualité de ses verres (en plastique) en n’hésitant pas à investir pour se fournir auprès d’une référence dans le domaine : Carl Zeiss.
– Les traitements bonus : Comme on l’a dit plus haut, les traitements vraiment utiles sur un verre solaire sont le polarisé, le durci, l’anti-uv, et éventuellement l’anti-reflet. En dehors, les autres traitements rajoutés en plus seront souvent une mauvaise idée. Certaines marques proposent par exemple des effets brillants ou flashs. Mais ces initiatives causent souvent des problèmes car les traitements ne sont pas souvent bien fabriqués et, même s’il sont corrects, comme le verre solaire est beaucoup plus exposé à la chaleur qu’un verre de lunettes classique, ces traitements ne tiennent généralement pas bien dans le temps. Il faut donc éviter les verres solaires trop traités, les plus simples étant généralement les plus efficaces et les plus qualitatifs. Si vous voulez toutefois tenter un verre avec un traitement spécial type flash ou miroir, privilégiez les marques les plus reconnues pour leur qualité comme Ray-Ban par exemple. En dehors, il y a des chances que la durée de vie du verre soit limitée.
– Les verres professionnels : Il existe aussi une version « professionnelle » des verres solaires. Il s’agit de verres particulièrement conçus et façonnés pour améliorer au maximum la vision, en la rendant la plus claire possible et en supprimant toute gêne potentielle, même minime, et souvent dédiés à une activité ou à des conditions bien précises. Ray-Ban est l’une des seules marques à avoir développé ces verres pour le grand public. Appelés « Chromance », ces verres poussent le traitement polarisé au maximum de son potentiel pour avoir les contrastes maximum, la plus grande vivacité des couleurs et la vision la plus claire et transparente possible en solaire. Ces verres sont peu développés pour le grand public car très peu sont capables de percevoir une vraie différence ou/et de la ressentir dans la durée. Seuls les yeux aux capacités déjà hors normes et supérieures en perception des détails ou ceux très sensibles sont capables de sentir la différence. Les verres professionnels sont donc majoritairement dédiés aux sportifs professionnels, leurs verres étant conçus pour leur apporter une vision idéale et parfaitement adaptée à leur sport (à ses enjeux, son environnement et à ses conditions lumineuses précises).